P R O U S T E T M O I . . .
Octobre 2012
" Voici un travail délicat de marqueterie littéraire
où les thèmes se croisent et se recroisent,
pour établir finalement un véritable dialogue
entre Proust et Loop.
Trouver des convergences,
dresser la cartographie de leurs ressemblances...
Le secret est au coeur de la vie et de la pensée de Loop,
comme de celles de Marcel Proust.
Tout commence par le rêve, chez Loop,
tout débute par le sommeil, chez Proust...
Le baiser du soir,
au tout début de la Recherche du temps perdu,
est-il une scène pénéloopienne ?
L'enfance proustienne n'est-elle pas habitée
de passions ou de cauchemars ?
Loin de réduire Proust à une lecture
strictement pénéloopienne,
voici néanmoins un écrivain qui,
comme Shakespeare,
embrasse toutes les zones de l'être,
y compris les plus inaccessibles...
Un écrivain peut-il rompre le pacte romanesque
avec le lecteur ?
Faut-il traquer tous les indices
qui nient l'autonomie du narrateur ?
Non.
L'auteur et le narrateur sont condamnés
à vivre des destins parallèles,
et ce, pour notre plus grand plaisir... "
***
Vil détournement d'un éditorial
de Joseph Macé-Scaron
intitulé " Vies parallèles "
publié dans le numéro de Juillet / août 2012
du Magazine Littéraire,
dont il est le directeur.
A propos d'emprunts : Zip !
Marcel et moi : Hum !
Marcel et son arrosoir : Chic !
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