V I V R E E T G R A N D I R
D A N S
L' A D O P T I O N
Entre appartenances
et
quête d'identité
Octobre 2012
4e de couverture
Editions La Découverte
Avril 2012
15 euros
Catherine Vallée
participe depuis 2005
aux Groupes de l'Association Pétales-France
pour les familes adoptives et leurs enfants.
Cécile Delannoy
anime l'AGSA 44,
une association de soutien
aux parents adoptifs en cas de besoin.
Elle a publié en 2004 :
"Au risque de l'adoption ", aux Editions La Découverte.
La Loop interview de Cécile !
Le site de " Un soutien à l'adoption " : Clic !
Je laisserai Cécile et Catherine répondre à vos commentaires...
Je comprends bien les réticences
de certains à l'adoption internationale.
Il est certainement pertinent de se demander
jusqu'à quel âge on peut couper un enfant de sa culture d'origine.
Mais, d'un autre côté,
un enfant peut-il grandir bien en orphelinat ?
Une famille n'est-elle pas nécessaire?
Dans la crise de l'adoption internationale,
est-ce que ne joue pas aussi la fierté des pays d'origine,
et dans la crise de l'adoption française,
une préférence un peu systématique pour la famille biologique ?
Merci en tout cas à ceux qui nous ont lues !
Catherine V. 19 octobre 2012
Je suis touchée par le ton sympathique et "grave" de ces réactions.
En principe, quand on adopte un enfant à l'étranger,
on le coupe de sa culture,
mais il est déjà coupé de sa famille,
et si difficile que soient certaines adoptions,
(pas toutes, il en est de très bien vécues)
en moyenne les enfants s'en tirent mieux
que lorsqu'ils restent dans un orphelinat.
Ce qui peut ajouter à la difficulté,
c'est le fait que de moins en moins de bébés
sont adoptables à l'étranger
(les pays qui se développent font adopter leurs bébés dans le pays,
il y a des candidats pour les bébés, et c'est heureux !)
et ceux qui partent sont des enfants grands,
qui ont un passé parfois lourd, ou des enfants malades.
Tous ont besoin d'attention et de compréhension
(les enfants immigrés aussi,
tous ceux qui sont marqués par une différence
et qui risquent d'en souffrir, vous avez raison !).
Pour répondre à la question précise d'Erato :
Aucun livre ne peut épuiser la réalité,
pas plus de l'adoption que de toute autre expérience vécue.
Mais pour avoir une vue d'ensemble
des situations vécues et des hypothèses pour les comprendre,
le premier livre "Au risque de l'adoption" est peut-être plus adapté,
car plus "généraliste". (Même éditeur.)
Merci de l'intérêt que vous exprimez pour le sujet !
***
Je relis les mails
et je prends conscience que plusieurs parlent d'orphelins.
Les enfants adoptés sont très rarement orphelins
(les orphelins sont souvent accueillis par leur famille),
même lorsqu'ils viennent d'un foyer appelé "orphelinat"...
Ils ont des parents, ou au moins un parent,
qui a ou qui ont renoncé à les élever,
pas forcément poussés par la misère,
même si cela reste un cas fréquent.
Un adolescent adopté m'a dit un jour :
"L'adoption, c'est plus facile pour moi que pour beaucoup d'autres
car je sais que mes parents sont morts,
ils ne m'ont pas abandonné..."
Adopté = Orphelin : c'est de la mythologie !
Merci pour vos messages.
Cécile D. 11 octobre 2012 et 5 novembre 2012
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