L O O P
A
V E R O N E
Illustration Louise Wolff
Le Choeur :
Deux familles,
égales en noblesse,
dans la belle Vérone,
où nous plaçons notre scène,
sont entraînées par d'anciennes rancunes
à des rixes nouvelles...
Comment êtes-vous venu ici, dites-moi ?
Et dans quel but ?
J'ai escaladé ces murs
sur les ailes légères de l'amour,
car les limites de pierre
ne sauraient arrêter l'amour...
Et ce que l'amour peut faire,
l'amour ose le tenter...
Voilà pourquoi vos parents, Pénéloop,
ne sont pas un obstacle pour moi !
S'ils vous voient, mon ami,
ils vous tueront !
Hélas !
Il y a plus de péril pour moi
dans votre regard
que dans vingt de leurs épées !
Que votre oeil me soit doux
et je suis à l'épreuve de leur inimitié !
Je ne voudrais pas,
pour le monde entier,
qu'ils vous vissent ici !
J'ai le manteau de la nuit
pour me soustraire à leur vue.
D'ailleurs,
si vous ne m'aimez pas, Pénéloop,
qu'ils me trouvent ici !
J'aime mieux ma vie
finie par leur haine
que ma mort différée
sans votre amour...
à suivre...
Cette modeste saynète
est inspirée d'une histoire très ancienne.
Tellement ancienne
que tous nos contemporains
en ont oublié aujourd'hui
et le titre
et les auteurs...
Quel dommage !
" Passe passe le temps,
il n'y en a plus pour très longtemps... "
Louise Wolff : Clic !
Louise by Loop : Clac !
.Du piano debout ? Rrroarrrr !
.
L E S L E C T R I C E S
O N T D E B I E N J O L I E S
C I T A T I O N S . . .
les lecteurs aussi !
Février 2012
L'amour est un égoïsme à deux...
Mme de Staël
Covix : Oh !
Le réel est un espace sans trêve...
André Velter
SuZâme : Dring !
L'étreinte sexuelle est créatrice d'étoiles.
Elle revit l'aube du monde, sa création,
voit naître le premier soleil.
L'homme et la femme se placent dans sa lumière,
sous sa protection.
Sagesse amérindienne ( 1837 )
Fanny de Larissa Hop !
Il y a seulement de la malchance à n'être pas aimé
Il y a du malheur à ne point aimer...
Albert Camus
Noëlle : Dim !
Ce qui est dit... est dit !
Frieda : Lobé !
" Les mots écrits sur du papier "
ne sont sont que du papier
s'ils ne s'accompagnent pas du regard...
Erato : Zoom !
Un rêve sans amour
est un rêve oublié...
Paul Eluard
Noëlle : Ah !
Ce qui n'est pas partagé
reste perdu à jamais...
Sagesse gitane
Nina Padilha : Oh !
Comment garder un être près de soi,
seulement avec des mots
écrits sur du papier ?
Franz Kafka à Milena Jesenska
Fanny de Larissa Clic !
à suivre...
.
Oeuvre collective !
L E S F R Ô L E M E N T S
D E S
L E C T R I C E S . . .
...et aussi des lecteurs !
Festival International des Jardins
Chaumont sur Loire
Octobre 2008
Image Erato
Tristounette, elle a perdu ses pétales
Une caresse, un frôlement
Lui redonne courage ...
Frôler chez elle est un art
Sur elle, je rêve
Je danse et je meurs...
Ses lèvres.....
Frôlement de son souffle à ma nuque
Frissons garantis......
Fanny de Larissa
Au jardin, les graminées se frôlent les unes aux autres
Entraînées par le doux souffle du vent qui les fait bruisser,
Retiennent l'attention et attirent le regard sur ce frôlement...
Doux ronronnement
Dans un frôlement soyeux
La douceur s'invite...
Faire Rêver ? Ô oui !!!
Laisser Enfin Mes Envies Naître et faire
Taire mes Souffrances.....
K.
du Pays de George Sand
Moi, j'aime le frôlement du pagne
Sur mes chevilles quand je marche.
Ça fait un doux bruit... Wrap Wrap Wrap !
Un clic sur le nom de l'auteur
ouvre le blog !
*
*
*
Avec Leïla,
on a eu une idée...
Le 15 du mois,
on vous proposera un mot.
Aujourd'hui :
" f r ô l e m e n t s "
En trois lignes maximum,
vous nous laissez en commentaire
vos mots à vous,
et,
au fil du temps,
on se réjouit d'allonger
cette douce et belle page...
Merci !
Loop et Leïla
.
L E F A N T Ô M E
D E
L' O P E R A
Image Emma
Le chef lève sa baguette et...
celle-ci se recourbe gracieusement
comme la tige d'une tulipe fanée.
En même temps,
les cordes font des noeuds,
les bois se tordent comme des boas,
le triangle s'arrondit.
Matière molle.
La violoncelliste bouddhiste,
le pianiste exhibitionniste,
le flûtiste cryptocommuniste,
la harpiste idéaliste,
le cornettiste naturiste,
le trompettiste pessimiste,
le hautboïste unijambiste
et les violonistes tristes restent cois.
Quoi ?
Cois.
Silence.
Pas un son.
Pause.
Ainsi débute
" Le fantôme de l'Opéra "
l'une des malicieuses petites histoires écrites
par Emma
et rassemblées dans ce " petit "
(234 pages ! )
recueil intitulé :
" Romanza "...
Je ne vous en dis pas davantage...
L'intégrale du fantôme : Sol dièse !
Avec orchestre !
Chez l'éditeur : Si bémol !
.
L E S E N F A N T S
Q U I
S' A I M E N T
Regardez bien,
le défilé des images continue après la chanson...
Les enfants qui s'aiment s'embrassent debout
Contre les portes de la nuit
Et les passants qui passent les désignent du doigt
Mais les enfants qui s'aiment
Ne sont là pour personne
Et c'est seulement leur ombre
Qui tremble dans la nuit
Excitant la rage des passants
Leur rage, leur mépris, leurs rires et leur envie
Les enfants qui s'aiment ne sont là pour personne
Ils sont ailleurs bien plus loin que la nuit
Bien plus haut que le jour
Dans l'éblouissante clarté de leur premier amour
Jacques Prévert
1952
Mis en musique par Joseph Kosma
Prévert colle : Zim Boum !
.
A l'Orée
des peut-être...
On m'a dit
que tout était possible...
Dois-je le croire ?
Loop