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T r è s
b O n n e a N n é e c R é a t i V e
à v O u s !
Pénélope Estrella-Paz
L O O P
ET
L E S S O N G E S D E L' A U T O M N E
Forêt de Chambiers
Novembre 2014
Premières senteurs de l'automne
Un oiseau blanc frôle la Sorbonne
Peut-on être et avoir été ?
Loop
Forêt de Chambiers
Loop aime l'automne :
Les bords de la Loire
à Rochefort
Chanson d'automne
Verlaine
Le moulin de Chalou
sur le Loir
Automne
Dans le brouillard
s’en vont un paysan cagneux et son bœuf,
lentement,
dans le brouillard d’automne
qui cache les hameaux pauvres et vergogneux.
Et, s’en allant là-bas,
le paysan chantonne une chanson d’amour et d’infidélité
qui parle d’une bague et d’un cœur que l’on brise.
Oh ! L’automne !
L’automne a fait mourir l’été.
Dans le brouillard,
s’en vont deux silhouettes grises...
Guillaume Apollinaire
" Alcools "
Sur l'île de Béhuard
Sur la Loire
L'automne, l'après-midi :
Quai des Tulieries
La Seine
Automne
Vois ce fruit, chaque jour plus tiède et plus vermeil,
Se gonfler doucement aux regards du soleil !
Sa sève, à chaque instant plus riche et plus féconde,
L'emplit, on le dirait, de volupté profonde.
Sous les feux d'un soleil invisible et puissant,
Notre coeur est semblable à ce fruit mûrissant.
De sucs plus abondants chaque jour il enivre,
Et, maintenant mûri, il est heureux de vivre.
L'automne vient : le fruit se vide et va tomber,
Mais sa gaine est vivante et demande à germer.
L'âge arrive, le coeur se referme en silence,
Mais, pour l'été promis, il garde sa semence.
Ondine VALMORE
1821-1853
Pluie d'automne :
Le Château des Ducs de Bretagne
Nantes
Pluie d'automne :
La cathédrale St Pierre
Nantes
Automne.
Dans le jardin de ma grand-mère
Il pleut des feuilles tout en or
Et l’on dirait qu’un roi, sur terre
A répandu tout son trésor.
Pourtant, grand-mère n’est pas riche
Car cet or-là n’est que couleurs…
Et l’automne n’en est pas chiche,
Lui qui n’offre que peu de fleurs.
Mais lui, si triste de manière,
Devient, lorsqu'il entre hésitant
Dans le jardin de ma grand-mère,
Aussi joli que le printemps.
G. Belot
Sur l'île de Nantes
Les roses de l'automne
Des roses de l'automne
Des roses de chez nous
Des roses de l'automne
Je ne suis pas jaloux
Car elles sont moins belles
Ma belle, que vous
Des matinées de fête
Quand le vent souffle doux
Des matinées de fête
Je ne suis pas jaloux
Car elles sont moins belles
Ma belle, que vous
Des clartés de la lune
Qui dans le soir se jouent
Des clartés de la lune
Je ne suis pas jaloux
Car elles sont moins belles
Ma belle, que vous
Si malgré ma tendresse
Et mon cœur un peu fou
Si malgré ma tendresse
Vous me rendiez jaloux
Je n'aurais d'autre belle
Ma belle que vous
Julos Beaucarne
Ce texte, mis en musique,
figure sur le disque de Julos :
" Tours, temples et pagodes "
Le Loir à Chalou
Anjou
Signe
Je suis soumis au Chef du Signe de l'Automne
Partant j'aime les fruits je déteste les fleurs
Je regrette chacun des baisers que je donne
Tel un noyer gaulé dit au vent ses douleurs
Mon Automne éternelle ô ma saison mentale
Les mains des amantes d'antan jonchent ton sol
Une épouse me suit c'est mon ombre fatale
Les colombes ce soir prennent leur dernier vol
Guillaume Apollinaire
La Chaume
Les Sables d'Olonne
Nevermore
Souvenir, souvenir, que me veux-tu ? L'automne
Faisait voler la grive à travers l'air atone,
Et le soleil dardait un rayon monotone
Sur le bois jaunissant où la bise détone.
Nous étions seul à seule et marchions en rêvant,
Elle et moi, les cheveux et la pensée au vent.
Soudain, tournant vers moi son regard émouvant :
« Quel fut ton plus beau jour ? » fit sa voix d'or vivant,
Sa voix douce et sonore, au frais timbre angélique.
Un sourire discret lui donna la réplique,
Et je baisai sa main blanche, dévotement.
Ah ! les premières fleurs, qu'elles sont parfumées !
Et qu'il bruit avec un murmure charmant
Le premier oui qui sort de lèvres bien-aimées !
Verlaine
En Limousin
C'est dans ce paysage,
au Tibet,
que certaines marches conduisent à la paix
et au silence qui nous entoure,
parfois rompu par le murmure d'un ruisseau
ou le chant du vent
dans les dernières feuilles des rares saules
ou des peupliers de l'automne...
Michel Jourdan / Jacques Vigne
" Marcher, méditer "
F A U T - I L A I M E R
D I E U ?
Novembre 2014
Faut-il aimer Dieu ?
La réponse est : Oui.
Pourquoi ? Me direz-vous...
Eh bien,
parce que Dieu, qui voit tout, qui entend tout,
qui devine tout,
Dieu s'en rend compte tout de suite.
Même si, par gentillesse ou par faiblesse,
on est tenté de le lui cacher...
Dieu s'en rend compte,
et ça le rend tout de suite très très triste...
C'est humain, vous comprenez.
Et, si un jour, dans ces circonstances-là,
il se trouve que Dieu a oublié de prendre ses comprimés
depuis trois jours,
alors, alors, Mesdames, Messieurs,
il risque de faire une bêtise,
une " grosse bêtise ",
si vous voyez ce que je veux dire...
Se jeter du haut de la Tour Eiffel, par exemple...
Ou bien se coucher, à minuit,
sous une locomotive à vapeur endiablée,
ou, pire encore,
avaler d'un trait, sans un verre d'eau, et sans respirer,
les quatre-vingt-six volumes
de l'intégrale de la Recherche,
papier Bible, certes,
mais en version gros caractères,
comme pour les mal voyants !
Imaginez la scène rien qu'un instant...
Non, non et non...
Ce serait trop triste.
Sans parler,
et c'est peut-être là le plus douloureux,
sans parler du très délicat problème moral,
ontologique, voire métaphysique,
qu'il aurait aussitôt à affronter :
Car Dieu ne le sait que trop :
" Le suicide est péché..."
Pénélope Estrella-Paz
L'image : La cathédrale St Pierre
Nantes
Et Loop créa Dieu ! Clic !
Emily Swindale
W R A T H B Y D A Y
W R A I T H B Y N I G H T
John William Waterhouse
Wrath by day, wraith by night...
Racing through the house
Her heart filled with rage and wrath
Her eyes filled with bitter tears
Nowhere she goes.
Resting in the darkness
Her heart in pieces
Her eyes closed
Like a wraith she sleeps.
No dream
No nightmare.
Like a wraith
She goes and disappears...
Emily Swindale
Emily Swindale sur l'Orée :
A l'Orée
des peut-être...
On m'a dit
que tout était possible...
Dois-je le croire ?
Loop