J'y pensais depuis longtemps,
mais je n'osais pas lui écrire.
Je pensais qu'il ne se souviendrait plus de moi.
Quand j'étais aux Beaux-Arts,
j'avais fait un stage de quatre jours avec lui
en Arles,
dans le cadre des Rencontres Photographiques.
A l'époque,
il n'était pas très connu.
Il avait juste fait quelques expos
mais n'avait encore rien publié.
L'autre jour, je me suis lancée.
Je me suis dit :
" Comme ça, je n'aurai rien à regretter."
Et puis,
ce matin,
ce mail inespéré de Toscane.
Ricardo Arezzo m'autorise à utiliser
l'une de ses photographies
pour la couverture de mon petit livre.
Il a dit quelque chose comme :
" Pénélope,
j'aime tant la France
et les senteurs de Provence
que je peux faire ça pour vous.
Arrivederci e buona fortuna... "
Je crois que je suis très gâtée.
Pénéloop
.