L O O P
A
V E R O N E
Illustration Louise Wolff
Le Choeur :
Deux familles,
égales en noblesse,
dans la belle Vérone,
où nous plaçons notre scène,
sont entraînées par d'anciennes rancunes
à des rixes nouvelles...
Comment êtes-vous venu ici, dites-moi ?
Et dans quel but ?
J'ai escaladé ces murs
sur les ailes légères de l'amour,
car les limites de pierre
ne sauraient arrêter l'amour...
Et ce que l'amour peut faire,
l'amour ose le tenter...
Voilà pourquoi vos parents, Pénéloop,
ne sont pas un obstacle pour moi !
S'ils vous voient, mon ami,
ils vous tueront !
Hélas !
Il y a plus de péril pour moi
dans votre regard
que dans vingt de leurs épées !
Que votre oeil me soit doux
et je suis à l'épreuve de leur inimitié !
Je ne voudrais pas,
pour le monde entier,
qu'ils vous vissent ici !
J'ai le manteau de la nuit
pour me soustraire à leur vue.
D'ailleurs,
si vous ne m'aimez pas, Pénéloop,
qu'ils me trouvent ici !
J'aime mieux ma vie
finie par leur haine
que ma mort différée
sans votre amour...
à suivre...
Cette modeste saynète
est inspirée d'une histoire très ancienne.
Tellement ancienne
que tous nos contemporains
en ont oublié aujourd'hui
et le titre
et les auteurs...
Quel dommage !
" Passe passe le temps,
il n'y en a plus pour très longtemps... "
Louise Wolff : Clic !
Louise by Loop : Clac !
.Du piano debout ? Rrroarrrr !
.