Loop aime la poésie !
D O U X
L E S M O T S D O U X
Tome 3
Chaumont sur Loire
Juillet 2017
Ah ! pour être dévot, je n'en suis pas moins homme
Et lorsqu'on vient à voir vos célestes appas,
Un cœur se laisse prendre, et ne raisonne pas.
Je sais qu'un tel discours de moi paroît étrange,
Mais, Madame, après tout, je ne suis pas un ange...
Si mes mains sont lascives, enfiévrées,
Elles vont s'égarer, s'apaiser
Au creux fidèle des corsages défaits... "
Elle se lava encore le dessous des seins,
le sillon secret qui s'ouvrait entre ses cuisses,
le creux du nombril, puis, sortant de l'eau,
elle courut s'asseoir, trempée et nue,
dans le giron du portefaix...
Alidor cherche à son réveil
L'ombre d'Iris qu'il a baisée
Et
pleure, en son âme abusée,
La fuite d'un si doux sommeil...
Pour atteindre celle qui court lentement
qui avance et recule
impétueuse et prudente
brûlante et glaciale
ardente et fraîche
mouillée et sèche
douce et amère
tu jailliras,
liquide blanc
odeur d'océan et d'écume
dévorant la langue et ce qui reste...
Ah ! Dans cette minute où je ne vieillis pas,
comment penser à autre chose qu'à toi ?
à tes seins de colombe,
à ta bouche,
à tes mains,
à ta beauté bien faite,
à tes longues jambes qui m'emportent,
à tes caresses qui fleurissent chaque soir comme un lilas...
Tes genoux, tes seins et tes hanches
me manquent comme au creux
d'une terre assoiffée...
Mon très cher petit Lou, je t'aime
Ma chère petite étoile palpitante, je t'aime
Corps délicieusement élastique, je t'aime
Vulve qui serre comme un casse-noisette, je t'aime
Sein gauche si rose et si insolent, je t'aime
Sein droit, si tendrement rosé, je t'aime..
Elle n'a rien sur elle,.
Rien dans tous les sens du terme,
ça me fait chaud derrière les oreilles
et ça m'encourage à des expériences...
Ma main gauche remonte le long de ses jambes,
et, au-delà de son bas, je sens sa peu tiède et douce
et, instinctivement,
je recherche l'endroit où c'est le plus tiède et le plus doux... "
Mon hommage, ah, parbleu ! Tu l'as !
Tous les soirs, quelle joie et soulas,
Ô ma très sortable châtaine,
Quand, vers mon lit, tu viens, les seins
Roides, et quelque peu hautaine,
Sûre de mes humbles desseins...
Voici le précipice où mon arbre a grandi.
Il y a là un amphithéâtre de jeunes filles roses et blanches.
Je me suis couché au bord et j'ai lu des livres.
Mes jeunes pensées étaient en robe de dimanche.
Elles avaient des fleurs dans leurs cheveux lisses.
Quand elle se penchait, Dolorès,
de temps à autre,
pour rallumer, avec une nonchalance calculée,
mon petit Bolivar,
j’adorais respirer, sentir, humer, je l’avoue,
son doux parfum d’épices et d’agrumes…
Et ce fut adorable
quand la fille aux tétons énormes,
aux yeux vifs, rieuse,
m'apporta des tartines de beurre,
du jambon tiède, dans un plat colorié...
A suivre...
Les auteurs
dans le désordre :
Arthur Rimbaud
Guillaume Apollinaire
Sylvano Ruiz Soledad
Boris Vian
René Guy Cadou
Max Jacob
Maram al-Masri
Rémy de Gourmont
Fernando Pessoa
Théophile de Viau
Jean Giono
Robert Desnos
Molière
Ach. G. Dallay
Les Mille et Une Nuits
Pablo Neruda
Vernon Sullivan
Paul Verlaine ( 2 )
Vers le Tome 1 : Clic !
Vers le Tome 2 : Zip !
Une petite précision importante : Hop !